
Le 29 janvier dernier, Olivier Jochem est intervenu lors du dîner-débat sur les défis de l'IA à l'aune de l'IA Act, pour la Gouvernance d'entreprise et les Organes de Direction.
L'IA Act, règlement européen, applicable dès le 2 août 2026, vise à encadrer les usages de l'Intelligence Artificielle.
Gouvernance corporate vs gouvernance opérationnelle : des rôles en mutation
- Le Conseil d'Administration, garant de la vision long terme, de l'intégration des enjeux éthiques et de la conformité réglementaire
- L'Éxécutif, en charge de la stratégie IA et de son déploiement opérationnel
L'enjeu ? Instaurer un dialogue efficace entre Administrateur et Éxécutifs pour faire de l'IA une opportnuité de transportation.
Un paradoxe révélateur d'après l'étude BCG/INSEAD/Heidrick & Struggles (11/2024):
86% des administrateurs considèrent l'IA comme un enjeu stratégique majeur
Mais seuls 14% estiment avoir les compétences nécessaires pour en maîtriser les risques
Vers une gouvernance repensée: quelles évolutions ?
Le guide de l'IFA "Les systèmes d'IA et les Conseil d'Administration" propose plusieurs pistes pour renforcer la gouvernance face aux défis de l'IA:
- Acculturation & formation : renforcer les compétences IA au sein des Conseils
- Évolution des structures de gouvernance: faut-il comité IA dédié ou un administrateur référent IA ?
- Approche stratégique dynamique : adopter une posture défensive (gestion des risques, conformité) ou offensive (innovation, compétitivité)
- Intégration des enjeux éthiques: vers une IA responsable et transparente
L'IA transforme déjà la gouvernance d'entreprise. La question n'est plus "faut-il l'intégrer ?", mais "comment le faire efficacement ?".